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REUSSIR VOS SESSIONS CARTON AVEC DAMIEN THROMAS

BIENVENUE SUR CARPE PASSION 63


Nous connaissons tous un plan d’eau où la population de poisson est assez conséquente et la pêche pas trop difficile, un plan d’eau où faire cinq poissons sur un 24h est un résultat correct. Mais n’avez vous pas envie de multiplier ce ratio par trois ou quatre?! N’avez vous pas envie de faire un gros carton en enchaînant les poissons?! N’avez vous pas envie de faire tellement de poissons que la fatigue et le sommeil vous mettrons KO?! Je vous propose donc de me suivre dans un récit explicatif pour vous présenter mon approche afin de parvenir à ces objectifs.

 

Après un hiver plus ou moins long où les blanks n’ont pas été suffisamment mis à rude épreuve, où les détecteurs n’ont pas suffisamment hurlé, et les moulinets pas assez craché, cela fait du bien de se pencher sur ce genre de plan d’eau et de sortir du poisson. Soyons clair, on ne viens pas faire des poissons records mais une bonne session qui fera office d’échauffement pour la saison à venir et nous regonflera à bloc!

 

Mon terrain de jeu est un étang de plaine d’une cinquantaine d’hectares, sur lequel j’ai fait mes débuts dans la pêche de la carpe et que j’ai pas mal fréquenté. J’ai pu y essayer de nombreuses approches diverses et variées. Ce qui me permet aujourd’hui de mettre en avant l’une des méthodes qui fonctionne le mieux en terme de rendement.

 

 




Le choix du poste

 

Il va de soi que pour réussir un véritable carton il faut choisir un poste où il y a du passage de poisson, et en nombre. Sur les plans d’eau bien peuplés, il vaut mieux privilégier les postes connus pour rapporter régulièrement du poisson, même s’ils sont  »matraqués » à longueur de temps par les pêcheurs.

 

Je ne suis pas fan de l’idée selon laquelle un poste qui n’est pas ou peu pêché doit-être privilégié. D’accord, ce poste moins pêché peut être une zone de quiétude pour les poissons, ils sont moins sous pression, moins capturés donc se sentent en sécurité… Ou alors ce poste n’est pas pêché tout simplement parce que les poissons n’y viennent pas! Or la première règle pour réussir à la pêche selon moi est de pêcher là où sont les poissons. Nous sommes au moi d’avril, il pleut à torrent et je me retrouve sur les berges pour 48h. Un petit tour des lieux pour repérer les postes disponibles et mon choix se porte rapidement sur un secteur intéressant, qui plus est, situé à proximité du parking, ce qui me permettra de rester au sec le temps qu’une accalmie arrive.

 

La stratégie de départ

 

Pour réussir à améliorer son rendement, il faut faire rentrer un maximum de poissons sur son coup, et faire en sorte qu’ils ne soient pas effrayés lors d’une capture, ce qui pourrait retarder la suivante.

 

Pour cela il faut amorcer large avec une bonne quantité d’appât afin que les bancs de carpes soient réellement intéressés et s’installent durablement sur votre coup.

 

Malgré la pluie, je commence à mettre en place ma stratégie. Avant de sortir mes cannes ce sont 150 bouillettes de 20mm (un bon kilo) que je vais propulser au cobra, aussi loin que possible, soit 100-110m, en couvrant une zone d’environ 50m de large (je prends deux arbres en guise de repère d’amorçage et j’envoie tout entre les deux de manière totalement aléatoire, pas besoin de précision ici).

 

Bien que des poissons se manifestent plus loin et que j’ai les capacités d’y lancer, je ne pourrais pas y amorcer comme je le souhaite. Je préfère donc pêcher un peu plus près mais amorcer comme je l’entends. Ce n’est qu’ensuite, que je monte mes quatre cannes, mes buzzbars, enfile une bouillette sur chacun de mes montages.

 


Et oui, une simple bouillette identique à celles qui constituent mon amorçage, pas de pop up ou autre artifice. En effet, au cours des différents essais de cette stratégie ce sont des bouillettes denses toutes simples qui se sont révélées, sur ce plan d’eau en tout cas, les plus prenantes par rapport aux snowmans et autres montages tricheurs ou pop up.

 

La seule chose qui viendra compléter mon combi-rig, c’est un morceau de mousse soluble que je plierai sur l’hameçon pour maintenir le cheveux dans l’axe de la hampe et éviter les emmêlements sur les lancers qui seront appuyés.

 

Mes deux cannes centrales pêcheront la bordure de ma zone d’amorçage, vers moi (soit à 95-100m) afin qu’il n’y ai pas de fils tendus en travers, qui pourraient gêner les poissons dans la recherche de mes appâts.

 

 Car avec cette stratégie les appâts sont bien éparpillés et les poissons sont obligés de nager beaucoup pour se nourrir, ce qui aura également l’avantage de bien les piquer au moment où ils prendront l’esche piégée.

 

Mes deux cannes extérieures, quant à elles, pêcheront les limites latérales de ma zone d’amorçage (je réutilise mes deux arbres qui servaient de repère pour délimiter la zone d’amorçage), afin d’intercepter les poissons dès leur entrée sur la zone.





Pour ce qui est des appâts employés je me suis tourné vers le scopex, une saveur qui me réussi bien au printemps et qui est un peu oubliée par les carpistes aujourd’hui. Et visiblement les poissons adorent ça puisque j’ai à peine posé ma dernière canne qu’une bobine se met à tourner! Il est 15h30 et c’est une boule d’une dizaine de kilos (le poids moyen sur ce plan d’eau) qui vient ouvrir le bal! J’attends patiemment dans la voiture que la pluie cesse afin de monter ma tente pour la nuit. Vers 17h le ciel s’éclaircit et je peux m’atteler à la tâche, mais à peine ai-je commencé qu’une nouvelle touche survient. Contact pris, je mène tranquillement le combat pour épuiser le poisson, mais une seconde canne se met à dérouler! Je ferre puis repose la canne en réglant un peu plus fort la résistance du frein, sans pour autant bloquer la bobine, et tout en combattant le premier poisson, je mouline pour récupérer l’éventuel mou dans la seconde ligne. Cela me permet de mettre deux poissons du même gabarit que le premier au sec. Ce doublé est le signe que les carpes commencent à rentrer sur l’amorçage et que maintenant c’est la gestion des rappels qui va permettre de maintenir la fréquence des départs.




 

La stratégie de rappel

 

Une bonne approche de départ ne suffit pas à transformer une bonne session en un gros carton, il faut parvenir à maintenir un niveau d’activité élevé et constant sur le coup. Pour cela j’effectue un rappel de quinze bouillettes réparties sur toute la zone après chaque poisson. De plus, toutes les demi-heures, même sans touches, ce sont dix bouillettes supplémentaires que j’enverrai.

 

Je compte surtout sur le bruit des appâts qui tombent dans l’eau pour attirer les poissons, un peu comme la cloche de la cantine. Enfin si une canne ne produit pas de touches durant trois ou quatre heures, je la relance. C’est peut-être un problème au niveau du montage ou bien l’appât a été grignoté par les indésirables, etc… Bref, dans le doute, il ne faut pas hésiter à relancer. C’est d’ailleurs bien souvent dans les quelques minutes qui suivent que la touche survient. Je vous entends déjà dire :  »oui mais il faut une grosse quantité d’appâts et ça coûte cher ! »,  »et si on n’a pas de touche est-ce que ça vaut le coup de réamorcer toutes les demi heures ? »

 

Premièrement, dans ce genre de plan d’eau les poissons sont en surnombre et la nourriture naturelle quasi inexistante, ou du moins trop insuffisante pour l’ensemble du cheptel. Les poissons ont donc besoin de nos appâts pour se nourrir et ne sont pas très exigeants. Vous n’avez donc pas besoin d’employer des appâts à douze ou quinze Euros le kilo, des bouillettes plus  »simples » (et donc moins chers) suffisent.

 

Deuxièmement, sur l’ensemble du cheptel il y aura forcément des poissons en activité, à part peut être si vous tombez sur le fraie (là, les choses peuvent être un peu plus compliquées). Néanmoins, si les touches tardent à venir, espacez les rappels de une à deux heures, mais ne les supprimez pas. Même cinq bouillettes peuvent suffire à relancer l’activité du coup si un banc de carpes passe à proximité.

 




Le plus joli poisson de l’après midi pris, comme vous pouvez le constater, lors d’un doublé!

 

 

En appliquant ces principes, j’enchaîne les touches jusqu’à minuit avec dix poissons de 7,5kg à 13kg. L’accalmie n’ayant pas durée, c’est sous la pluie que ce sont effectués presque tous les combats et je suis trempé jusqu’à l’os.

Je décide donc de retirer mes cannes pour le reste de la nuit afin de me changer et de dormir au sec. Néanmoins, je réamorce avec près de 150 bouillettes afin de maintenir les poissons dans le secteur. Cela aura aussi pour effet de laisser les poissons se nourrir en confiance, notamment les plus gros (où les plus anciens) qui se font moins prendre et sont probablement plus sensibles aux perturbations provoquées par un combat.

 

5h, le réveil me sort d’un sommeil bien mérité. C’est reparti, vérification des pointes d’hameçons, bille neuve sur chaque montage, protège doigt et on y va ! Les quatre cannes sont replacées à l’identique, sans rappel cette fois-ci, car lorsque les poissons se sont nourris avec confiance sur une zone il continuent à chercher les appâts qu’il reste, et comme il ne devrait pas en rester beaucoup j’espère faire une touche rapidement pour démarrer cette journée.

 

Je reprendrai mes rappels et ferai un amorçage un peu plus conséquent d’ici une heure si aucun poisson ne mord avant. Je retourne me coucher mais à peine suis-je dans mon duvet qu’un radar hurle. 5h réveil, 5h15 ça pêche, 5h30 départ, bon timing ! Les poissons semblent encore sur la zone et je ne veux pas qu’ils la quittent parce qu’il n’y a plus suffisamment d’appâts, donc je fait un rappel plus conséquent avec 80 billes, puis je reprends mon programme de quinze billes après un poisson et dix toutes les demi-heures.

 

Laprochaine touche n’aura lieu que 2h plus tard mais le reste de la matinée je n’aurais pas une minute de répit : 7h30, 8h30, 9h10, 9h40, 10h, 10h45, 11h, 11h50, 12h40, 13h20,13h30…les départs s’enchaînent tellement que je suis obligé de laisser mes cannes sur la berge pour pouvoir prendre mon repas du midi. En plus de me faire plaisir en enchaînant les combats, plusieurs poissons avec de belles compositions d’écailles comme je les aime viennent poser devant mon appareil photo.





Je fini également sur deux poissons d’un autre gabarit, jusqu’à présent les prises se situaient entre 7 et 13kg, mais là c’est une 15,6 et une 18,6 qui ont fini par rentrer.




L’estomac plein, c’est requinqué que je me remet en pêche. Il est 15h, les cannes sont relancées et réamorcées, et comme ce matin l’attente sera de courte durée. Une heure plus tard les touches reprennent sur un rythme régulier. Je prendrai encore six poissons dont un nouveau doublé à 19h.

Mais la fatigue commence à se faire vraiment sentir, je n’ai plus suffisamment de force pour propulser les bouillettes au cobra sur la zone et je perds en distance lors de mes lancers. Afin de récupérer, je décide qu’à partir de 20h je ne relancerai pas mes cannes pour la nuit.

Les quatre partirons jusqu’à minuit, pour trois arrivées et une décroche alors que je combattais un poisson. Je suis vraiment fatigué mais je dois réamorcer pour le lendemain, alors même si je n’en ai vraiment pas envie et que je commence à avoir mal au bras, je renvoie 150 bouillettes une à une au cobra. Il est 00h40, je programme le réveil pour 5h…ou plutôt 6, aller, une petite heure de sommeil en plus ne me fera pas de mal.

 

Je totalise déjà 32 poissons pour 35 départs en seulement une journée et demi de pêche, je peux bien me permettre de dormir une heure de plus. 6h ! Frais comme un gardon, je remets la machine en marche : même stratégie qu’hier, pas d’amorçage pour débuter la pêche, en espérant avoir encore une touche rapide. Et bingo à peine dix minutes plus tard une canne déroule, une petite commune traînait encore dans les parages. A peine l’ai-je remise dans son élément qu’une autre canne part à son tour. C’est bon elles sont encore là ! Je fais donc simplement un rappel de vingt bouillettes par canne pour cette matinée, les poissons sont là, inutile de leur mettre trop d’appâts d’un coup, cela retarderait les touches.

 

Par contre, je vais continuer à rappeler avec dix billes toutes les 30min. Preuve que les rappels peuvent déclencher les touches, alors que je n’ai pas fini d’envoyer les dix billes, un poisson a déjà pris mon esche et se sauve à toute allure. Contact pris, je sens tout de suite qu’il s’agit d’un beau gabarit. Deux pêcheurs à ma droite qui sont arrivés la veille dans l’après midi se réveillent à peine, et voyant que le combat dure, s’approchent pour voire ce qu’il en est. Une autre de mes canne se met alors à dérouler, je leur demande donc si l’un d’eux peut s’en occuper, ce qu’ils font volontiers. Ils n’en reviennent pas, ils n’ont touché qu’un poisson depuis leur arrivée et me demande si ça à mordu cette nuit. Quelle ne fut pas leur surprise lorsque je leur explique que je n’ai pas pêché cette nuit… Et ils tombèrent carrément des nues lorsque je leur racontais ma session !

 

Nous sommes concentrés sur nos poissons respectifs afin que les lignes ne s’entrecroisent pas. Un pêcheur arrivé tôt ce matin et faisant le tour de l’étang pour choisir son poste vient assister à l’issue de ce doublé, mais contre toute attente une troisième ligne part, c’est la folie ! Je lui demande lui aussi de se saisir de la canne et il ne se fait pas prier. Nous voilà donc 4 sur mon poste avec 3 poissons au bout des lignes. Heureusement le 4ème homme est allé chercher une seconde épuisette sur son campement. Le deuxième poisson ayant mordu est le premier à rentrer dans l’épuisette, une petite commune qui retournera aussitôt à l’eau. Ma combattante commence à montrer des signes de faiblesse et se rapproche de l’épuisette. Le pêcheur s’étant saisi de la troisième canne m’annonce que c’est également du lourd chez lui ! Mes deux voisins sont dans l’eau, épuisette en main pendant que nous combattons chacun notre poisson. Je suis le premier à la faire entrer dans le triangle noir. Mes soupçons se confirment, c’est un poisson bien long avec une grosse tête de 15kg tout rond. Mais part dessus tout, c’est une carpe magnifique, un peu linéaire et fully à la fois !

 

Je laisse le soin à mon  »partenaire » du moment de sortir la troisième. Pendant ce temps, je peux relancer mes deux cannes. Une fois dans l’épuisette, nous constatons la hauteur et l’épaisseur de ce poisson, une miroir que je connais pour l’avoir déjà capturé l’année précédente.

 




Quel moment de folie ! Un triple départ en moins de dix minutes, et trois poissons au sec ! Il va s’en dire que seul je n’aurais peut-être pas eu la chance de sortir les trois, surtout avec deux gros spécimens. La séance photo est très conviviale avec d’autres pêcheurs venus nous rejoindre, attirés par tout ce remue-ménage.

 

Une fois l’euphorie du moment terminée, je ne perds pas une minute pour relancer mes cannes et faire un rappel. Quand les bancs de poissons sont là, il ne faut pas perdre de temps. Relancez le plus vite possible vos lignes et faites des rappels réguliers afin que les poissons aient toujours de petites quantités d’appâts à disposition.

 

Il est 8h 30, cela fait à peine 15min que toutes les cannes repêchent et c’est déjà reparti. 8H40, alors que mon poisson n’est toujours pas au sec, un détecteur se met à

hurler ! J’aperçois l’un de mes deux voisins et lui fait signe. Aussitôt il vient me prêter main forte. Et encore un doublé ! Deux petits poissons de 7 et 8kg retournent aussitôt à l’eau. Les touches vont se succéder jusqu’à midi, moment auquel je décide de ne plus réamorcer du tout. En effet, je dois partir vers 14h et au regard de la fréquence des touches, je pense avoir encore quelques départs même si je ne remet plus d’appât. Il y a forcément encore des poissons qui cherchent activement des

billes au scopex, alors autant qu’ils tombent directement sur celles qui sont au bout de mes hameçons !

 

Alors que je suis en train de plier ma tente, nouveau départ. J’encaisse d’entrée de jeu une succession de rush puissants ! A sa première apparition en surface je distingue une longue commune, ça ne m’étonne pas. Elle finira au fond de l’épuisette mais pas le temps de la peser, une autre canne déroule !!! Je mets ma captive dans un sac en moins de temps qu’il ne faut pour le dire et prends contact.

 

 Le combat est différent, c’est plus lent, mais ça tient bien le fond. Un peu plus tard, une belle miroir reposera sur mon tapis. Mes voisins ayant vu la canne se courber

m’assistent pour la pesée et la séance photo de cet ultime doublé. Un peu plus de 30kg pour ces deux poissons, ce qui est assez rare sur ce plan d’eau pour être souligné.

 

Étant donné la chaleur procuré par ce soleil de début d’après midi, je me permets une séance photo dans l’eau (beaucoup moins chaude!).Je crois que je ne pouvais pas rêver mieux pour finir en beauté. Au total ce sont pas moins de quarante-cinq poissons qui auront tâté mon tapis de réception, pour cinquante départs. Mission réussie, c’est un véritable carton !

 





Les points à ne pas négliger

 

Au delà d’une bonne stratégie d’amorçage et de rappel, il y a d’autres éléments qui vont vous faire basculer d’une session normale à une session carton. Je vous en ai parlé précédemment, vérifier le bon piquant de ses hameçons est primordial, et ce quelque soit la pêche. Quand on enchaîne les départs, les hameçons peuvent encore plus vite s’émousser : au fond de l’eau, dans la bouche d’une carpe si elle est dure, sur la berge lorsque l’on a décroché son poisson…il est donc impératif avant chaque lancer de bien vérifier la pointe.

 

Dans cet optique, il est important d’avoir déjà plusieurs montages prêts à être utilisés. Pour avoir un bon rendement, il faut que les cannes soient à l’eau le plus longtemps possible, donc vous gagnerez un temps précieux en ayant des bas de lignes prêts. Si l’hameçon ou même les éléments qui composent le montage sont abîmés, hop, en deux secondes un nouveau montage est mis à la place et c’est reparti.

 

Il est également important de vérifier que votre clip plomb est bien fixé, et le connecteur bien enfoncé. En effet, s’il n’est pas trop dérangeant de perdre un plomb en temps normal, cela risque de devenir problématique lorsque l’on fait cinquante départs et que l’on perd un plomb tous les cinq poissons. Vérifiez donc régulièrement vos clip plombs, afin que votre lest ne s’éjecte pas, ni au lancer, ni pendant le combat.

 

Enfin à force de lancer et combattre les poissons, votre fil risque de se vriller et donc de se fragiliser. Là encore, dès que vous voyez des boucles se former sur les quelques mètres au dessus de votre tête de ligne, coupez 7 à 10m de fil, ne prenez pas le risque de casser en plein combat. Réussir un carton n’est pas le fait d’une bouillette ou d’un montage miracle, c’est bien plus complexe que cela. Il faut dès le départ une bonne stratégie, adaptée au plan d’eau. A cela viennent s’ajouter tout un tas de petits éléments qui peuvent paraître anodins, mais qui font la différence, qui vous font passer de cinq poissons à dix, quinze ou vingt ! Alors si vous connaissez près de chez vous un plan d’eau où tenter l’expérience, allez y, allez faire un carton !

 

A très bientôt sur carpe passion 63




Gégé Le pêcheur

On m'appelle Gégé le pêcheur , ma passion c'est la pêche et plus précisement la pêche à la carpe. C'est un plaisir de partager mes connaissances avec vous à travers mes articles de Blog.

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