Non classé

QUAND LES GROSSES SONT DE SORTIE

BIENVENUE SUR CARPE PASSION 63

Quand les grosses sont de sortie

PAR DAMIEN THROMAS


 

Le nom de ce lac est revenu plusieurs fois dans les diverses conversations que j’ai pu avoir avec des pêcheurs rencontrés au bord de l’eau. La pêche aux infos m’a confirmé la présence d’un bon

cheptel avec quelques très gros spécimens. C’est décidé, cet automne je passe à l’attaque et je me

concentre uniquement sur ce lac…

 

Préparation:

 

Nous sommes au mois de septembre, j’ai pas mal de boulot avec la rentrée des classes mais j’arrive à me dégager une journée complète. J’ai vraiment envie d’aller à la pêche! J’aurais pu faire une sortie sur un petit étang communal près de chez moi, que je connais très bien et que je n’ai pas pêché depuis un bon moment…mais j’ai préféré me munir de ma canne à sonder pour passer la journée à faire le tour de ce lac et en sonder les postes qui me paraissaient prometteurs.

 

Ce qui me fait perdre du temps de pêche m’en fera gagner par la suite… Il me faudra bien la journée entière pour faire le tour de ces 50ha et en sonder les postes visuellement intéressants. Les fonds sont assez monotones, entre 4m50 et 5m, mais il y a de gros massifs d’herbiers répartis ici et là. Je tenterais

quelques coups du soir en pêchant les bordures et les îles mais sans grand succès.




La ville se réveille doucement en ce matin brumeux, bien loin des préoccupations qui sont les

nôtres à ce moment même


Nous calons notre première session avec mon partenaire Aymeric sur un week-end mi-octobre. Il fait plutôt doux pour la saison et je pense que l’activité alimentaire doit être élevée, surtout qu’il y a eu un coup de froid brutal la semaine passée, ce qui a peut-être été le signe pour les carpes de  »se mettre à table » en prévision de l’hiver.

 

Nous décidons donc d’un commun accord de ne pas pêcher les bordures, îles et herbiers en spot mais d’effectuer un amorçage massif sur une large zone dégagée entre ceux-ci. C’est une stratégie qui nous réussi plutôt bien quand les conditions sont favorables, et je pense que c’est le cas! Jeudi soir après le boulot nous venons amorcer le poste sélectionné avec mon partenaire, et dès notre arrivée un poisson monte en surface à quelques dizaines de mètres du bord, c’est de bon augure.

 

Alors on y va franco et ce sont 10kg de billes en 20mm qui vont couvrir le fond sur une bande de 80m par 20, histoire d’occuper un peu ces dames durant la nuit.

 

Action:

 

Vendredi midi, c’est l’heure de la débauche et je suis au taquet comme toujours! Les voitures sont déjà chargées, on mange en vitesse et c’est parti. Première mauvaise nouvelle, une petite pluie fine se met à tomber, ce qui ne nous arrange pas pour amener le matos en chariot jusqu’à notre poste.

 

Nous échangeons quelques instants sur la manière de débuter la pêche. Étant donné que nous partageons les départs nous n’avons pas une approche à deux fois 4 cannes mais à 8 cannes. Au regard de la configuration du poste nous répartirons 6 cannes sur cette zone, dans 5m d’eau, puis une canne le long de chaque bordure histoire de tenter autre chose au cas où les poissons mettraient du temps à rentrer sur la zone d’amorçage, et afin de ne pas surcharger cette dernière en fils.

 

Deuxième mauvaise nouvelle, une bouée de l’école de voile a été déplacée en plein milieu de notre zone d’amorçage! Il va falloir faire attention. Pour ce qui est des montages nous optons pour des plombs in-line étant donné que notre zone est dégagée, et même s’il y a des herbiers à proximité ils traverseront mieux que des plombs montés sur agrafe. Les bas de ligne seront classiques, un combiné d’une vingtaine de centimètres terminé par un hameçon n°4 ou 6. Pour les esches nous varions au départ et adapterons en fonction des résultats. Snowman, bille dense simple, équilibrée avec un morceau de liège, deux tiers d’une bille dense avec un tiers de pop up, le tout en variant les parfums et les couleurs.

 

Toutes les cannes sont clippées et seront lancées depuis le bord, simplement avec un morceau de mousse soluble pour protéger la pointe de l’hameçon et éviter les emmêlements au lancer. Ne sachant ce qu’il reste de notre amorçage de la veille, nous décidons de remettre simplement un kilogramme de bouillettes bien réparti sur l’ensemble de la zone.

 

Il est 18h, tout pêche. La nuit ne va pas tarder à tomber et nous profitons des dernières lueurs du jour pour scruter la surface à la recherche d’un signe trahissant la présence des carpes… C’est calme. Après le repas, nous restons dans nos levels à discuter de tout et de rien : du boulot, de nos élèves, de foot, de pêche…surtout de pêche. Mais place à l’action! le son caractéristique des Delkim nous rappel à l’ordre, c’est parti sur une canne d’Aymeric, c’est donc lui qui ouvre le bal.

 

Quelques minutes plus tard une commune d’une dizaine de kilogrammes, longue et typique des poissons sauvages entre dans l’épuisette. Ce premier poisson est de bonne augure, il ne doit pas rester trop d’appâts de la veille au fond. Un petit rappel d’une cinquantaine de bouillettes et nous partons nous coucher confiants. Peu de temps après c’est un de mes radars qui s’emballe pour une nouvelle commune du même gabarit. Déjà deux poissons pour ce début de nuit, c’est top, nous refaisons un rappel un peu plus conséquent pour la suite.

 

 




Premier moment fort :

 

Minuit passé mon radar hurle à nouveau, c’est au tour d’Aymeric de prendre contact. Le poisson ramasse quelques herbiers au passage mais revient sans grande résistance. Toutefois il revient sur la gauche où une roselière et des branches immergées risquent de nous gêner en bordure, je dois donc enfiler les waders pour l’empêcher d’y rentrer et l’épuiser avant. Je distingue une miroir au milieu de l’herbe et emprisonne le tout dans mon filet.

 

Ça m’a l’air plus joli que les prises précédentes et j’annonce à mon collègue que « ça doit passer les 15 »… Mais plus je dégage l’herbe autour du poisson, plus je constate qu’il y a une masse. « Bon, en fait c’est plutôt 18-20 »… Je glisse le poisson encore dans l’épuisette dans le sac de pesée pour le sortir de l’eau, mais au moment de soulever le tout, c’est bien plus lourd que ce que j’imaginais! Je ne m’étais pas rendu compte de la largeur de cette carpe. Nous sommes concentrés sur l’aiguille du peson, qui vient se bloquer à 27,5k!!! Quel poisson! En plus d’être grande, haute et large, c’est une magnifique carpe bicolore!




Nous sommes sur un nuage et avons hâte de contempler ce poisson à la lueur du jour pour faire de beaux clichés. Aucun de nous n’a envie de retourner se coucher, nous restons là, dehors, à contempler les étoiles en discutant de cette prise incroyable. Et ce n’est que la première nuit! Mon pote me fait remarquer que l’on est quand même chanceux sur nos  »premières fois » car on touche du poisson à chaque fois, et souvent avec de belles surprises. Je ne peux qu’acquiescer. En effet notre binôme fonctionne plutôt bien et chaque fois que nous abordons ensemble une nouvelle eau, il nous arrive quelque chose de magique… Nous avons la chance de vivre en colocation et de pouvoir pêcher très souvent ensemble. Je sais que cela ne durera pas alors je savoure ces instants privilégiés…

 

Nous réamorçons copieusement avec plus d’un kilo réparti sur toute la zone. Si des grosses commencent à roder dans les parages, il faut de quoi les maintenir à proximité. C’est péniblement que nous retrouvons chacun le sommeil jusqu’à 5h où une nouvelle commune calibrée rejoint le tapis. Une heure plus tard nous enregistrons une nouvelle touche mais le poisson parvient à passer derrière la bouée et en faire le tour, dommage.

 

La matinée sera chargée avec la séance photo du monstre aquatique et quatre nouvelles communes. La température grimpe en ce début d’après midi et nous passons largement les 25°C, ce qui stoppe l’alimentation des poissons et nous laisse le temps de nous reposer un peu. Il faut dire que nous n’avons pas beaucoup dormi cette nuit, une petite sieste nous fera le plus grand bien pour préparer la nuit à venir. Nous changeons également quelques montages qui ne piquent plus suffisamment à mon goût. Vers 17h nous réamorçons avec 4 kilos d’appâts bien répartis sur toute la zone, en espérant que les hostilités reprennent dès la tombée de la nuit! Le frère de mon pote nous rejoint pour partager un bon repas et passer la nuit avec nous. C’est d’ailleurs lui qui ouvrira le bal nocturne avec un silure, suivi de près d’une nouvelle commune. Il semblerait que la population de commune soit importante avec des poissons calibrés entre 8 et 12 kilogrammes. Nous avons hâte de toucher une miroir car pour l’instant nous n’en avons pris qu’une…et c’est un tout autre gabarit!

 

Comme si les carpes nous avaient entendu, c’est une miroir qui nous réveille peu après minuit, et devinez quoi, nos impressions sont confirmés puisque ce sera le deuxième plus gros poisson (pour le moment) avec ses 18kilos700. Le reste de la nuit nous apportera 3 nouveaux poissons dont 2 miroirs de 11 et 14kg. Il semblerait donc qu’il y ait des miroirs de toutes tailles, c’est simplement que nous avions à faire à un même banc de communes sur les premières 24h.

 

Au petit matin nous faisons les photos de la belle miroir prise par Aymeric dans la nuit quand un radar émet une série de bip, c’est au tout d’Alaric (le frère de mon collègue) de prendre ce départ. Nous continuons d’alterner les prises quelque soit la canne qui déroule mais nous constatons rapidement que la grande majorité des touches se font sur les cannes de gauche, et notament sur la combinaison deux tiers de bouillette dense avec un tiers de pop up rose à l’amande. J’ai donc esché mes 4 lignes avec cette combinaison. Nous ne le savons pas encore, mais à partir de cet instant la session va prendre une toute autre tournure.

 

Le poisson que combat Alaric semble puissant et met du temps à revenir, traversant la zone de droite à gauche et inversement. Il se bloque même dans un herbier sur la gauche de notre poste pendant quelques instants, avant de revenir sur la roselière en bordure. Au vue du combat, ça a l’air pas mal! Je suis en position dans l’eau jusqu’à la poitrine, épuisette en main pour l’empêcher de prendre des obstacles et l’épuiser dès la première occasion. Une grosse touffe d’herbe émerge et j’arrive à la cueillir à la première apparition. C’est une superbe miroir aux proportions parfaites et flirtant avec la barre des 20 qui vient poser devant l’objectif.




A peine deux heures plus tard la canne d’à côté émet quelques bips puis la bobine se déroule doucement. Au contact ça me semble costaud encore une fois. Le poisson tient le fond et joue de son poids en se baladant sur la zone. Le combat se fera tout en douceur et une petite dizaine de minutes plus tard c’est une nouvelle miroir bien épaisse qui rentrera dans l’épuisette. Après les frangins, c’est à mon tour de toucher un gros poisson !




Alors que nous terminons à peine la séance photo/vidéo, c’est reparti! On dirait que nous avons trouvé la bonne combinaison pour escher nos montages car c’est toujours la même présentation qui nous apporte ce départ. Certes aujourd’hui c’est cela qui marche le mieux, mais ce ne sera peut-être pas le cas la prochaine fois, c’est pourquoi je démarre toujours avec plusieurs présentations en terme de couleur et de parfum, afin de trouver la préférence du moment.

 

En fonction des départs je change les esches sur les autres cannes. Et pour cette session le constat est flagrant, sur 8 cannes, les 4 eschées avec cette combinaison se partagent presque tous les départs. Aymeric est au prise depuis quelques minutes déjà avec ce poisson bien nerveux, et c’est à nouveau un poisson d’un bon gabarit qui entre dans l’épuisette.

 

En milieu d’après midi, alors que nous pensions que ça serait calme jusqu’à la nuit, nouveau départ sur la canne placée en bordure de la zone d’amorçage. Mêmes sensations, même combat, et même calibre pour cette miroir. Il semblerait que les bancs de petites communes aient laissé la place aux grosses miroirs, et ce n’est pas pour nous déplaire!




Nuit magique :

 

Mes compagnons doivent partir en soirée, travail oblige. Quant-à moi j’ai la possibilité de passer encore deux nuits au bord de l’eau et je ne vais pas m’en priver. La nuit tombe, j’aide Aymeric à charger le reste de son matos sur le chariot et lui lance en plaisantant  »je t’appelle demain pour que tu passes me faire les photos, je vais faire que trois touches cette nuit mais ça fera un total de plus de 60kg mon pote! ». Autrement dit, je lui annonce un triplé de 20+ cette nuit! A chaque fois c’est pareil, on espère toucher un monstre, une fully de l’espace, on part dans des délires improbables…

 

Bref je pars me coucher confiant après la journée que l’on a passé. Pas le temps de fermer l’oeil que j’enregistre déjà un départ. Wow j’encaisse d’entrée des rushs puissants, les minutes défilent et je n’ai pas encore ramené le poisson vers la berge. Les déplacements sont lents mais malgré la pression que j’exerce pas moyen de la détourner de sa trajectoire. Dans ces cas là il n’y a pas trente six solutions, il faut prendre son temps.

 

L’épuisement gagne mon adversaire qui monte en surface à une dizaine de mètres du bord. Une fois sur le flanc je peux l’épuiser sans soucis, et je suis plutôt satisfait de ce que je vois. Cette carpe est courte mais bien trapue, avec une tête énorme! Premier poisson de la nuit et déjà une 22,5kg au sac, cool! La canne est replacée à l’identique et je réamorce avec deux kilos en prenant soin d’en mettre sur toute la zone, même là où plus aucune canne ne pêche.

 

La nuit commence très bien mais contre toute attente il ne se passera rien durant les 7 heures suivantes. Ce n’est qu’à 5h du matin qu’une nouvelle touche survient. Ce sera le copier coller exacte de ce qui s’est passé en début de nuit, y compris lors de la pesée! Si bien que je m’y reprend à deux fois pour être sûr que ce n’est pas mon peson qui déconne. Par contre la morphologie est complètement différente, c’est un poisson long qui passe le mètre. 45Kg en deux poissons, finalement je n’étais peut-être pas si loin de la vérité en chambrant mon pote ! Aurais-je des dons de voyance… Pour le savoir il faudra attendre la prochaine touche, mais je suis déjà hyper heureux de ces deux captures.




Je me lève tôt ce matin pour m’assurer que mes captives vont bien et profiter du lever de soleil en scrutant la surface, un chocolat bien chaud entre les mains. C’est l’ambiance que je préfère à la pêche, quand tout est calme, que rien ne vient troubler la surface à part quelques grèbes, des poules d’eau…et des poissons.

 

Mais ce matin aucun signe de carpes. Néanmoins j’enregistre un nouveau départ en milieu de matinée ! Pour un nouveau gros poisson…ça y est, je l’ai mon triplé de 20+, c’est incroyable, mon coeur bat à cent à l’heure ! Je m’empresse de dire à mon pote que je l’attend avec impatience pour la séance photo, qui va être longue et musclée !






Un instant que je ne suis pas prêt d’oublier


Poisson au sac, je réamorce comme il se doit pour garder les gros poissons dans le secteur, il est difficile d’imaginer ce qu’il se passe sous l’eau et ce qu’il advient de nos appâts. C’est pour moi l’une des questions les plus importantes à la pêche, et aussi l’une des plus difficile à laquelle répondre. Combien de poissons sont présents dans le secteur ? Combien d’appât reste t-il au fond ? Quelle quantité remettre ? C’est en cherchant les réponses à ces questions, souvent grâce à l’expérience dans des situations semblables, que l’on parvient à optimiser sa pêche, que ce soit en terme de rendement (faire un maximum de poisson) ou de moyenne des prises (peu de poissons mais de taille supérieure à la moyenne du lieu).

 

En tout cas je pense que notre stratégie de départ nous a permis de faire rentrer un grand nombre de poissons de toutes tailles sur la zone, et que les rappels conséquents (plusieurs kilos après chaque poisson à présent) ont permis de garder les gros poissons sur la zone, et uniquement des gros. En consultant mes notes je constate que sur les 9 dernières prises, le poids moyen est de 20,5kg, ce qui est hallucinant !




Sixième poisson de plus de 20kg sur les dernières 36 heures…


La journée sera la plus chaude des derniers jours et aucun poisson ne me rendra visite. Il ne me reste plus beaucoup d’appâts, je suis donc contraint de limiter l’amorçage pour cette dernière nuit. Et bizarrement je n’enregistrerai aucun départ jusqu’à ce que je me réveille en plein milieu de la nuit. Par rapport aux dernières nuits, j’aurais déjà dû toucher un ou plusieurs poissons depuis le coucher du soleil.

 

Peut-être qu’il n’y avait plus suffisamment d’appâts au fond pour retenir les poissons ? Je décide donc de tenter le tout pour le tout et bien qu’il soit 2h du matin, j’envoie les 3 derniers kilos d’appâts qu’il me reste en espérant de nouveau faire rentrer du poisson pour le coup du matin. Je ne garde qu’une dizaine de bouillettes pour escher mes montages. Vers 5h j’enregistre 2 touches en moins de 20 minutes, pour deux petites miroirs, dont une avec une jolie robe écaillée. Ça y est un banc de poisson est revenu.




Alors que je suis en pleine séance photo, nouvelle touche, et j’ai bien l’impression de faire encore face à un grand poisson. Les rayons du soleil traversent la surface de l’eau clair, me laissant apercevoir une jolie masse sous la surface. Je savoure cet ultime combat, car je dois plier rapidement pour être au travail en début d’après midi. Un dernier petit effort et je la glisse doucement dans l’épuisette. C’est effectivement une jolie miroir au dos bien sombre qui s’est laissée piéger à son tour. A ce moment là je suis content d’avoir pris cette décision en milieu de nuit, mais

je regrette un peu de n’avoir pas pu le faire dès la veille au soir, j’aurais pu faire mieux sur cette nuit. Un peu plus tard, alors qu’il ne me restait plus que mes cannes à plier, l’une d’elle se met à dérouler, et m’apporte le 25ème poisson de cette pêche hors norme, qui restera un excellent souvenir. L’automne est incontestablement une saison favorable à la prise de gros poissons. J’ai souvent pris de beaux poissons sur cette période, mais je n’avais jamais vécu un véritable carton automnale avec autant de grands poissons capturés.




Je retournerais à 2 reprises sur ce lac au mois de novembre, avec notamment un 48h à nouveau très prolifique puisque j’enregistrerai 19 départs pour 19 prises allant jusqu’à 20kg. A l’heure où j’écris ces lignes, l’hiver est bien installé et il me tarde que le printemps pointe le bout de son nez pour retourner tenter ma chance face à ces poissons…

 

A bientôt sur Carpe Passion 63

 

Damien THROMAS




Gégé Le pêcheur

On m'appelle Gégé le pêcheur , ma passion c'est la pêche et plus précisement la pêche à la carpe. C'est un plaisir de partager mes connaissances avec vous à travers mes articles de Blog.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Voir Aussi
Fermer
Bouton retour en haut de la page